7e régiment de dragons (France)
7e régiment de dragons | |
Dragons du 7e régiment en 1805. | |
Création | 1673 |
---|---|
Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de Dragons |
Rôle | Cavalerie |
Devise | "Jusqu’à la mort" |
Inscriptions sur l’emblème |
Wagram 1809 Moskowa 1812 Dresde 1813 kanghil 1855 L'Yser 1914 L'Ailette 1918 |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Le 7e régiment de dragons (ou 7e RD), est une unité de cavalerie de l'armée française, créé sous la Révolution à partir du régiment du Dauphin dragons, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime et qui est actuellement dissoute.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- 1673 : Régiment de Sauveboeuf Cavalerie, levé par Louis Jules marquis de Sauveboeuf
- 1675 : Dauphin-Dragons
- 1791 : 7e Régiment de Dragons
- 1814 : Régiment des Dragons d'Angoulême
- 1815 : 7e Régiment de Dragons, puis dissolution après les Cent Jours
- 1816 : Régiment des Dragons de la Manche
- 1825 : dissous et transformé en 7e Régiment de Cuirassiers et immédiatement recrée avec le 19e Régiment de Chasseurs à Cheval (de la Somme)
- 1864 : Un escadron est en garnison à Reims
- 1870-1871 : Dragons du Nord pour le dépôt de Lille qui formera la cavalerie de l'armée du Nord
- 1921 : dissous
- 1940 : 7e Régiment de Dragons Portés et dissous après la Campagne de France.
Chefs de corps
[modifier | modifier le code]- 1788 : colonel Michel-Félix-Victor de Choiseul d'Aillecourt
- 1792 : chef de brigade Adrien Jacques Maurice de Cambis
- 1794 : chef de brigade Jean Joseph Bourgairolles
- 1797 : chef de brigade Jean Jacques Laveran
- 1806 : colonel Denis Étienne Seron (*)
- 1809 : colonel Louis Xavier Joseph Veizier
- 1811 : colonel Louis Charles Barthélémy Sopransi (*)
- 1814 : colonel Charles-Philippe Leopold
- 1815 : colonel Louis Joseph de Villars
- Pierre Arnauld de La Briffe (seconde Restauration).
- .
- 1852-1855 : colonel Xavier Hippolyte Léon Duhesme (**)
- .
- 1865-1867 : colonel Maurice Théodore Boutet de Mazug
- .
- 1940 : Lieutenant-colonel de Longuemar
Historique des garnisons, combats et batailles
[modifier | modifier le code]Ancien Régime
[modifier | modifier le code]Guerres de la Révolution et de l’Empire
[modifier | modifier le code]- 1792 :
- 1794
- 1805 :
- 1809 :
- 1812 : Campagne de Russie
- 1813 : Campagne d'Allemagne
- 1814 : Campagne de France
De 1815 à 1849
[modifier | modifier le code]Le 2°prince de la Moskowa, Napoléon Joseph NEY (1803-1857), fils aîné du Maréchal Michel NEY (+ 1815) en est colonel le .
De 1870 à 1914
[modifier | modifier le code]Le 26 novembre 1870, durant la guerre franco-allemande, eut lieu le combat de Lorcy ou fut engagé 1 escadron du 7e dragons.
En , le dépôt du 7e régiment de dragons stationné à Lille prit le nom de Dragons du Nord et forma la cavalerie de armée du Nord avec 2 escadrons de la légion départementale de la gendarmerie montée.
Durant la Commune de Paris en 1871, le régiment participe avec l'armée versaillaise à la semaine sanglante.
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]1915
[modifier | modifier le code]1916
[modifier | modifier le code]1917
[modifier | modifier le code]1918
[modifier | modifier le code]1919
[modifier | modifier le code]En 1921, le régiment est dissous dans le cadre des mesures de réorganisation de l'Armée.
Seconde Guerre mondiale - 1940
[modifier | modifier le code]Recréé en 1940 sous le nom de 7e régiment de dragons portés (7e RDP) il est destiné à former à la mobilisation des groupes de reconnaissance. Aussi des escadrons du 7e RDP doivent donner naissance à trois GRDI, chacun affecté à une division cuirassée (DCr)[1],[2] :
- 131e groupe de reconnaissance de division d’infanterie (131e GRDI, pour la 1re DCR
- 132e groupe de reconnaissance de division d’infanterie (132e GRDI, 2e DCR)
- 133e groupe de reconnaissance de division d’infanterie (133e GRDI, 3e DCR)
Ces GRDI n'ont jamais été créés. Le 7e dragons est également prévu pour entrer dans la composition de la 4e division légère mécanique. Cette dernière n'est jamais créée à cause de l'attaque allemande[3] et le 7e RDP est incorporé à la 4e division cuirassée du colonel de Gaulle le [4]. Il est alors formé, en plus de l'état-major régimentaire, de deux bataillons à deux escadrons de fusiliers, un escadron de mitrailleuses et d'engins et un escadron motocycliste. Le tout regroupe 1400 hommes, les fusiliers sont transportés dans des camions tout terrain Laffly et les motocyclistes dans des side-cars Gnome-Rhône. Le 1er bataillon (I/7e RDP) est commandé par le commandant de Torquat, le 2e (II/7e RDP) par le commandant Antech[5].
- : Le 1er bataillon rejoint la 4e division cuirassée du colonel de Gaulle.
- : idem pour le 2e bataillon.
- 28 au - Combats au sud d'Abbeville. Attaque du bois de Fréchancourt avec le 3e cuirassiers, arrêt d'une contre-attaque allemande avec le 10e cuirassiers dans le bois de Villers.
- 8 au : Combats du nord de la Seine
- 12 au : Combats de la Loire (défense des ponts de Blois)
- 19 au : de la Loire à la Charente
- : dissous à Bourdeilles (Dordogne)
Étendard
[modifier | modifier le code]Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[6] :
Décorations
[modifier | modifier le code]Traditions et uniformes
[modifier | modifier le code]Insigne
[modifier | modifier le code]Le régiment ne possède pas d'insigne pendant ses campagnes. Un insigne est produit en 1970 à partir d'un croquis paru dans l'historique du 7e dragons en 1942[7].
Devise
[modifier | modifier le code]"Jusqu’à la mort"[7]
Personnages célèbres ayant servi au 7e Régiment de Dragons
[modifier | modifier le code]- Pierre Louis François Paultre de Lamotte (1774-1840), lieutenant général, chef d'escadron placé à la suite du 7e régiment de dragons le 4 ventôse an VII
- Félix Dembiński, (1774-1848), militaire polonais au service de la France
- Pierre Guillaume Gratien
- Général Baron Claude Testot-Ferry, colonel en 1813
- Jacques Dominique de Buzelet
- Charles-Philippe Leopold Chevalier Leopold et de l’Empire, colonel en 1814.
Source et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Historique du 7e régiment de dragons : campagne 1914-1918, Paris, Chapelot, 26 p., lire en ligne sur Gallica.
- Henri de Wailly, De Gaulle sous le casque, Abbeville 1940, Paris, Librairie académique Perrin, (lire en ligne)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- François Vauvillier, « La division cuirassée en France en 1940 et ses perspectives 1 », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 79, , p. 44
- Jacques Belle, « Près de 2 800 blindés perdus en 26 jours », Guerre, blindés et matériels, Histoire & Collections, no 133, , p. 39
- de Wailly 1990, p. 176.
- de Wailly 1990, p. 179.
- de Wailly 1990, p. 180.
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- « Les Dragons : 7e Régiment de Dragons (Dragons du Dauphin) », sur cavaliers.blindes.free.fr (consulté le )